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Publié le 17 octobre 2024
L'inquiétude règne dans certains ateliers alors que les ventes d'automobiles patinent et que les périodes de chômage partiel se prolongent.
"Je donnerai à la mi-novembre la visibilité pour chaque site à trois ans", a indiqué M. Chéreau en marge du Mondial de l'automobile, devant lequel manifestaient des salariés jeudi.
Le sort de Poissy (Yvelines), la dernière grande usine de Stellantis en Ile-de-France, qui assemble les SUV Opel Mokka et DS3 Crossback, sera évoqué.
Dans l'organisation du travail, le télétravail reste un "avantage compétitif" pour attirer de jeunes salariés, a assuré par ailleurs M. Chéreau, et il reste fixé à 50% du temps travaillé pour les salariés qui y ont droit, soit entre deux et trois jours par semaine.
Le télétravail peut cependant être réorganisé avec "de la flexibilité, du bon sens et du pragmatisme", s'il y a un besoin de tenir des délais dans la conception ou la livraison de certains véhicules, a-t-il indiqué.
Le plan d'actionnariat salarié va par ailleurs être étendu en novembre 2024 à la quasi-totalité des salariés du groupe à travers le monde, soit 230.000 personnes.
Sans montant minimum, et avec un abondement de 100% du montant jusqu'à 1.000 euros, l'entreprise compte passer progressivement à 5% d'actionnariat salarié, contre 1,8% actuellement.