© Getty Images
Publié le 25 juin 2024
Les élus parisiens ont approuvé mardi la modification des contrats de concession de ces quatre stations proposant encore du diesel, "sur les 15 que compte la Ville", a rappelé l'adjoint (EELV) aux mobilités David Belliard.
Au lieu du 30 juin, ces quatre sites situés porte d'Aubervilliers (nord), quai d'Issy-les-Moulineaux (sud-ouest) et porte d'Orléans (sud) pourront encore proposer ce carburant jusqu'au 30 septembre.
Un "ajustement" opéré à la demande de la préfecture de police (PP) pour "ne prendre aucun risque pour les Jeux olympiques et paralympiques", a souligné l'élu.
Alors que la mairie "a +dé-dieselisé+ tout son parc de véhicules en 2020, la préfecture de police de Paris n'a pas engagé cette bifurcation pour ses véhicules, et en particulier ses véhicules d'intervention", a-t-il justifié.
La fin du diesel dans la capitale est un engagement ancien de la maire PS Anne Hidalgo, qui n'a cessé de réduire la place de la voiture dans la capitale depuis sa première élection en 2014.
"Le diesel est émetteur de micro-particules, il participe de façon massive à la pollution de l'air en Ile-de-France", qui fait "8.000 décès par an", a souligné M. Belliard.
La fin de la distribution du diesel dans ces sites avait été fixée au 30 juin "au regard" du calendrier de la Zone à faible émissions (ZFE) de la métropole du Grand Paris (MGP), "qui prévoyait à cette date la fin de l'autorisation de la circulation des véhicules Crit'Air 2 sur le territoire de Paris", rappelle la mairie.
En juillet 2023, la MGP avait reporté à début 2025 l'interdiction à la circulation de 380.000 véhicules polluants - Crit'Air 3 - dans la plus grande ZFE de France, les élus locaux reprochant au gouvernement sa "procrastination" sur le sujet.