© Getty Images
Publié le 26 novembre 2024
Entre juillet et septembre, 17.456 logements neufs ont été réservés par des particuliers, soit 4,6% de plus qu'au trimestre précédent. Sur un an les réservations sont en hausse de 5,8%.
Ce phénomène de rebond, observé également par la Fédération des promoteurs immobiliers, s'explique principalement, selon son président Pascal Boulanger, par la volonté de pouvoir bénéficier de la niche fiscale Pinel pour les investisseurs locatifs, avant sa disparition au 31 décembre.
L'augmentation des réservations concerne les appartements en habitat collectif (16.644, +4,7% par rapport au trimestre précédent) comme les maisons individuelles (812, +3,7%).
Les promoteurs ont commercialisé 13.947 logements neufs ou réhabilités entre juillet et septembre, soit 5,7% de moins qu'au second trimestre et 30,4% de moins qu'au cours du troisième trimestre de 2023, qui connaissait déjà un ralentissement de l'activité.
Le niveau de mise en vente de logements neufs est au plus bas depuis au moins fin 2018.
Le nombre de logements à écouler se réduit petit à petit, compte tenu de ce déficit de mise en vente : 121.008 logements sont proposés à la vente à la fin de troisième trimestre, soit 3,4% de moins que fin juin et 9,7% de moins que par rapport à fin septembre 2023.
Les institutionnels (bailleurs sociaux, entreprises, grands investisseurs) ont réservé 14.310 logements, un chiffre en baisse de 3,5% par rapport au trimestre précédent.
Les statistiques du ministère montrent une plus forte demande pour les petites surfaces que pour les grands appartements.
Les réservations de logements de plus de quatre pièces sont les seules à légèrement reculer, parmi les différentes typologies d'appartements, et les promoteurs commercialisent moins de ces grands logements.
Géographiquement, il y a une augmentation des réservations dans les zones les plus denses (A et B1), qui se trouvent à Paris, dans une grande partie de l’Île-de-France, sur la Côte d’Azur ainsi que dans la zone frontalière avec la Suisse et les grandes agglomérations de plus de 250.000 habitants.
Les réservations baissent d'autour de 20% sur le reste du territoire.